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Liberté

  • Photo du rédacteur: Benoit Poisson
    Benoit Poisson
  • 17 mai 2020
  • 3 min de lecture

Je ne peux que m'incliner face au poète. Je ne saurai jamais faire mieux. Voici donc les paroles de la chanson "liberté" de Damine Saez. (descendez en bas de la page, lancez la chanson et lisez le texte)


A la mémoire de ces millions de chômeurs, de génocidés

A celui qui trime l’horizon, prisonnier de ce champ de blé

A la santé de ceux qui luttent à main nue contre l’homme armé

Les chants d’esclaves du pays, je crois qu’il est l’heure d’incendier

Pour nos gamins perdus, tu vois, dans cet empire de cet avoir

S’il faut lutter contre leur loi, si c’est le peuple contre pouvoir

Oligarchique pour protéger tous les notables et les bourgeois

Non, ne t’en fais pas mon pays, bientôt seront pendus les Rois

Si les martyrs sont les millions de gens nation après nation

Violés par les gouvernements, violés par des applications

Aux décadences publicitaires pour engraisser la dictature

Qui vient saigner les populaires et leurs enfants, ça c’est sûr

Si les médias sont leurs kapos, alors faut brûler les médias

LA liberté sera drapeau contre les juges, contre les lois

Dans toutes les pourritures tu vois, dans les réseaux de la banquière

Ce siècle sera le combat, populaire contre financière

Liberté (x2)

Puisque la République est morte, que l’autre pantin n’est président

Ici que des chaines de télé possédées par le dieu l’argent

Puisqu’on élit que des larbins, des grands maîtres de l’accessoire

De ceux qui ne produisent rien oui mais sont côtés des milliards

Démocratie des libertés, finie fichée dans le computer

Et toi tu paies ton abonnement pour pouvoir cliquer ton twitter

Quand il est l’heure de l’incendiaire, enfin d’aller brûler la Bourse

Dis-moi dans tous les virtuels, t’as pas bien lu dans les grandes ourses

Si c’est le ciel de la révolte, de celle pour nourrir ton enfant

Quand il faut sauver la récolte, alors comme un nouveau printemps

S’il faut brûler les officines des propagandes de la souffrance

Puisque l’empire de la finance ne comprendra que la violence

Un jour le sang sur les trottoirs sera celui des gouvernants

Tristesse à dire mais les pouvoirs ne sont faits que pour la potence

Et si leurs juges mettent en prison les révoltés de la nation

Alors nous les libèreront quand viendra la révolution

Soyons le poing de ce sans arme qui n’ont que le cœur de l’humain

De ceux-là qui n’ont que leurs larmes pour redessiner leurs destins

Soyons combattants du malin, des univers collaborant

Soyons le ruisseau du chemin, soyons le cœur du résistant

Liberté (x4)

Je crois qu’un nouveau jour se lève, révolution des nations

Est-ce qu’on saura faire de nos rêves un jour la grande rébellion

Sur cette planète qui crève si c’est l’heure de l’insurrection

Puisque du peuple sera la sève la plus belle huile de l’horizon

Des infinis dans les poussières pour peindre des soleils levants

Nos particules élémentaires en tourbillons dans l’ouragan

Dessineront les hémisphères d’un nouveau monde à toi et moi

Aux lumières de nos incendiaires il faut brûler cet argent roi

De cette élite en barricade, l’heure est à la révolution

Tu vois comme un printemps de Prague contre les chants de l’oppression

Populaire contre milliardaire, si c’est le peuple contre l’argent

Puisque civile est la guerre, résistant contre collaborants

Mais s’il faut prendre les armes, s’il faut se battre pour la Terre

Faut jamais lâcher le combat quand c’est soi contre l’univers

Il n’est pas d’armée qui ne puisse repousser le cœur de l’enfant

Qui pour sa vérité se bat seul face aux hordes de l’argent

Lui qui ne tient à bout de bras que le vent de sa liberté

Qui n’a pour d’autre combat que son frère solidarité

Aux horizons ouvrant le ciel, au poing levé du combattant

Il n’est qu’un chemin éternel et c’est celui du résistant

Seul face aux assassins du monde, si c’est le chant des partisans

Cœur serré, poing levé mon frère, tu verras viendra le printemps

Face aux galaxies tortionnaires nous serons les incandescents

Nous resterons toujours les frères et sœurs du peuple indépendant

Quelle que soit la meute des chiens qu’ils lâcheront contre ceux-là

Qui n’ont de vertu que le libre que de combattre contre les Rois

Seuls à la proue des libertés du navire de l’indépendance

Ne toucheront l’éternité que les fils de la résistance

Quels que soient les marchands du Temple pour lapider des révoltés

Quelles que soient les gouvernances qui aiment bien matraquer l’ouvrier

Et puisque les lois de l’empire du mal sont les génocidaires

De ces millions d’âmes aux abois à combattre le tortionnaire

Pognon qui crucifie les âmes autant qu’il fait saigner la Terre

Vois-tu demain naître la flamme de l’obscurité la lumière

Des yeux de ce peuple soudain uni par la fraternité

Qui fera du mot liberté un jour la solidarité

Liberté (x6)


 
 
 

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