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Un samedi de mai

  • Photo du rédacteur: Benoit Poisson
    Benoit Poisson
  • 17 mai 2021
  • 1 min de lecture

C’est un samedi de mai où le temps confond les saisons,

Les nuages lourds mouillent les pavés des rues piétonnes,

Les déambulations hasardeuses des gens heureux détonnent,

Le printemps endormi sur la ville s’emmitoufle dans sa passion.


Il y a les magasins fermés et les fleurs sur le béton se plissent,

Les barbiers derrière les vitrines harmonisent les visages,

Les odeurs de pain et de café patientent au fond des offices,

Et je marche, nostalgique, revivant de courtes et belles images.


Dans cette ville où les briques rouges se défont lentement,

Il y a la mémoire des places, des bars et de lycée qui me hante,

La vie presque insouciante et le temps des passions révolues,

Reviennent à chaque pas, les yeux brillants de les avoir connus.


Dans cette cité anonyme de province, presque rien n’a changé,

Et tout revient à l’assaut, aussi vif depuis toutes ces années,

La balade est belle et tranquille, la compagnie me va à ravir,

C’est un samedi de mai où la vie nous offre ses tendres souvenirs.



 
 
 

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